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2. Je m'envole...

Dernière mise à jour : 26 sept. 2019

Écoute ton cœur, écris tes pensées et vis tes rêves...


Quand le parcours importe davantage que le but, que la rencontre est préférée à la visite et la nonchalance substituée à la hâte, le hasard des étapes, dans un café ou au creux d’un hamac, fait tout le sel du voyage.

- Patrick Manoukian - "Le temps du Voyage"


4 Juillet


Je suis assise dans l'avion, qui m'emmène vers l'inconnu pour vivre une nouvelle aventure, suivre ma formation yoga et réaliser mon rêve. Au fond de moi, il y a des larmes de joie. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je suis envahie par les émotions. La petite fille en moi trépigne, danse, saute de joie, elle se sent enfin à sa place et comprise. J'écouterai sa petite voix dorénavant quand elle me chuchotera à l'oreille le chemin que je dois suivre.

Les heures de vol me paraissent interminable, je m'impatiente. Il me tarde d'arriver à Katmandou et de découvrir ce pays et ce qui m'attend là bas. L'idée d'avoir encore autant d'attente en arrivant à l'escale à Doha puis autant d'heures de vol me devient insoutenable.

J'arrive à Doha, à la sortie de l'avion j'ai l'impression de rentrer dans un four à 50°. Puis en rentrant dans l'aéroport, c'est le choc thermique, on vient de perdre au moins 20°. Ici, tout est grandiose, sorti d'un décor de film ou tu te dois d'avoir la carte Gold pour acheter plein de choses inutiles et futiles. (Rolex, bijoux en or, Chanel, Porsche... Un monde bien loin de celui qui me fait rêver, et dire que c'est en plein milieu d'un désert. Je décide de prendre un café et demande au serveur s'il ne s'est pas trompé quand il m'annonce le prix. Si si, j'ai bien entendu 7€ le café, et c'est même pas sur une terrasse avec des palmiers (rire).

Après toutes ces heures de vols et d'aéroport, j'arrive enfin à Katmandou ou je rencontre Alexis qui lui aussi va faire la formation Yoga teacher. Sur place, le chauffeur de base camp trek nous attend pour nous accompagner à notre hôtel.

Nous sommes installé hôtel Manaslu, un très bel hôtel assez haut de gamme au prix d'un hôtel standard en France.



Ensuite j'ai le plaisir de rencontrer Rashmi qui fait partie de l'agence Base camp trek avec qui j'entame un partenariat pour travailler ensemble sur des treks Yoga au Népal.Vers 18h nous laissons nos chambres après avoir fait un tour à la piscine pour nous rendre dans le quartier de Thamel. C'est notre première sortie de l'hôtel et nous découvrons l'ambiance des ruelles de Katmandou. L'air est chaud, humide et chargé de poussières. Ici les rues sont un vrai bordel désorganisé. Des motos, des voitures, des piétons dans tous les sens. Les routes sont faites de terre, de trous et de bosses, parfois un peu de goudron. Le quartier de Thamel a été fortement touché par le violent séisme de 2015. C'est un endroit surpeuplé, dynamique mais surtout authentique. Je me croirais dans les souks à Marrakech. Les rues sont étroites, remplies de boutiques en tout genre, des bars et des restaurants avec une touche baba cool. Ici, c'est l'endroit pour compléter son équipement de randonneur et acheter ou louer du matériel dans l'une des nombreuses boutiques du quartier. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'on surnomme Thamel "la Mecque des trekkeurs".


La faim commence à se faire ressentir, nous décidons de chercher un restaurant. Ici ce n'est pas ce qui manque, nous avons l’embarras du choix. Nous trouvons un restaurant à l'étage ou nous nous installons sur des coussins par terre.

Je commande des pad Thai, que je vais avoir du mal à finir tellement c'est épicé. Toujours penser à leur dire "slowly spicy".

Nous rentrons à l'hôtel, épuisé par le voyage, le changement d'heure et la découverte d'un pays ou rien n'est organisé et sécurisé comme en France. C'est un dépaysement total.

Je vous laisse, je tombe de fatigue après ces 2 jours de vol.

Delphine



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